Comment choisir un
FILTRE À GRAVITÉ
pour obtenir une eau plus saine ?
Les filtres à gravité connaissent un succès grandissant : ils permettent d’améliorer la qualité de l’eau potable ou de l’eau non traitée, sans électricité, avec une installation simple et une grande autonomie.
Que vous utilisiez l’eau du robinet, de pluie ou en bouteille, ces systèmes peuvent aider à réduire différents contaminants (micro-organismes, pesticides, métaux lourds, médicaments, PFAS, etc.).
Pour vous aider à faire un choix éclairé, nous avons réalisé une analyse détaillée de plus de 15 systèmes de filtration à gravité.
Vous pouvez accéder gratuitement au tableau comparatif complet, qui rassemble toutes les sources et tests de laboratoire disponibles, en rejoignant notre liste de diffusion exclusive ICI !
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1. Qu’est-ce qu’un filtre à gravité ?
Un filtre à gravité purifie l’eau grâce à un principe simple :
L’eau est versée dans une cuve supérieure.
Elle traverse une ou plusieurs cartouches filtrantes.
Elle s’écoule dans une cuve inférieure munie d’un robinet pour la prélever.
Le dispositif fonctionne uniquement grâce à la pression exercée par l’eau elle-même : pas d’électricité, pas de réseau, pas de pompe.
2. Les technologies de filtration les plus courantes
Chaque marque combine différemment les technologies suivantes :
a) Barrière physique
Céramique (argile, terre de diatomée, etc.)
Fibres creuses ou membranes
Bloc de charbon aggloméré (avec un liant)
Elles retiennent surtout les particules, microplastiques, parasites, bactéries…
b) Adsorption et immobilisation
Charbon actif (dans le bloc aggloméré (avec un liant) ou en granulés dans une coque de céramique)
Résines échangeuses d’ions
Zéolites
Ces matériaux capturent certains contaminants chimiques : pesticides, métaux lourds, PFAS, résidus médicamenteux, etc.
c) Auto-protection du filtre
Des agents antimicrobiens (ions argent) peuvent être fixés au filtre afin d’éviter qu’il ne devienne lui-même un support de développement microbien.
3. Pourquoi les performances varient-elles d’un modèle à l’autre ?
Les différences entre filtres reposent sur :
la qualité des matériaux,
la combinaison des technologies,
la quantité de charbon actif ou de résines,
la qualité de la barrière physique,
les tests réalisés (suivi des normes, laboratoires utilisés et volume filtré lors des essais).
Pour cette raison, nous recommandons de toujours consulter les analyses publiées par les fabricants lorsque celles-ci sont disponibles (demandez-les si elles ne le sont pas!), ET de vérifier certains éléments.
4. Comment contrôler la fiabilité d’un test de laboratoire ?
Toutes ces informations (suivi de normes, accréditation labo, volumes testés et performances de filtration) ont été compilées dans notre tableau comparatif détaillé.
Normes reconnues
Les analyses les plus fiables suivent des normes internationales telles que :
NSF/ANSI 42 : chlore, goût/odeur, particules
NSF/ANSI 53 : contaminants chimiques
NSF/ANSI P231 : contaminants microbiologiques
NSF/ANSI P401 : contaminants émergents
Ces normes précisent quoi tester, comment, et dans quelles conditions.
Par exemple : pour tester le plomb, on doit rajouter du plomb dans l’eau de départ jusqu’à atteindre au moins 150 μg/L. On appelle ça, l’eau “challenge” ou eau “dopée”, souvent appelée “influent” dans les rapports de labo.
Puis on mesure ce qu’il reste après filtration (“effluent”), et on calcule le pourcentage de réduction. Faire un test de cette façon, c’est suivre la norme internationale.
Laboratoires accrédités
La fiabilité dépend aussi du laboratoire. L’accréditation ISO/IEC 17025 est un bon indicateur de compétence technique, c’est un peu le “label qualité” des laboratoires.
Pour vérifier si un laboratoire est accrédité, il faut se rendre sur le site d’accréditation national (USA: ANAB, Inde: NABL, Chine: CNAS, France:COFRAC, Allemagne: DAKKS) qui propose toujours sur sa page principale, une zone de recherche, à utiliser avec le nom du laboratoire.
Volume filtré
Un test réalisé sur les premiers litres d’utilisation ne garantit pas la performance au bout de plusieurs mois. De nombreux tests disponibles portent sur les premiers litres filtrés, ce qui est courant dans l’industrie. Cependant, un test réalisé après plusieurs centaines ou milliers de litres offre une indication plus fiable de la longévité. La démonstration de la longévité est un critère important.
Vérifier le volume filtré lors des analyses est donc essentiel.
5. Quel filtre se distingue aujourd’hui ?
Sur base des critères analysés:
transparence sur l’usine de production et la technologie utilisée,
qualité des tests (labo accrédité, suivi des normes),
transparence de la marque: mise à disposition de l’intégralité des rapports de tests originaux,
performance de filtration et diversité des contaminants (notamment fluor et nitrates) ,
et longévité démontrée,
un filtre se détache actuellement : Coldstream FTO+.
Ce résultat reflète l’état actuel des données disponibles et pourra évoluer selon l’évolution du marché. Sans dévaloriser les autres fabricants, il s’agit simplement du modèle qui, à ce jour, présente la combinaison la plus solide d’éléments mesurables dans notre comparatif.
Cette conclusion repose uniquement sur des données techniques accessibles au public à ce jour (1/12/2025). Ces données sont rassemblées et mises à disposition gratuitement (via le tableau comparatif) afin que chacun puisse prendre une décision éclairée.
Ces filtres sont compatibles avec la plupart des cuves d’autres marques (vérifiez toujours les dimensions de votre cuve avant installation).
À la suite de cette enquête, nous avons conclu un partenariat avec PureFilters, le revendeur européen officiel de Coldstream.
Si vous souhaitez vous équiper, vous bénéficiez de –10 % sur tous les systèmes complets (cuve + filtres) avec le code LNAPF.
Le code ne s’applique pas aux filtres seuls, mais leur achat via ce code soutient directement notre association, et on vous en sera très reconnaissantes !
Certaines choses ne sont pas claires ?
Consultez la FAQ pour nos réponses aux questions que vous pourriez vous poser !
6. Bien utiliser un filtre à gravité : l’hygiène avant tout
Peu importe la marque, la recontamination est possible si l’intérieur de la cuve inférieure n’est pas manipulé correctement.
Pour conserver une eau sûre: voici une méthode parmi d’autres. Suivez toujours les recommandations d’entretien propres à votre filtre.
Nettoyer soigneusement les deux cuves et le robinet lors de chaque changement de cartouche.
(si cartouches Coldstream: frotter 2 minutes à l’eau froide chaque cartouche, installer, puis laisser couler 2 cuves sans consommer)
Préparer de l’eau purifiée bouillante, et rincer la cuve inférieure + le dessous de la cuve haute, et assembler immédiatement après.
Ne plus ouvrir jusqu’au prochain changement de filtres (6 mois), ou répéter l’opération en cas de nettoyage intermédiaire.
Ne pas toucher l’intérieur de la cuve inférieure avec les doigts.
Ne pas remplir la cuve haute directement sous un robinet. (Utiliser un récipient pour la remplir)
Ce point est crucial : un bon filtre ne compense pas une mauvaise hygiène de manipulation.